Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Shelling in urban areas, when does imprecision become indiscriminate?

Eric Jensen

  • Face au développement de l’urbanisation, et tandis que les combats se livrent aujourd’hui plus fréquemment dans des zones peuplées, exposant toujours plus la population civile, Eric Jensen a mis en lumière les difficultés rencontrées dans le processus de « targeting », notamment au regard du principe de précaution et de l’interdiction des attaques indiscriminées. Sur ce point, il a tenté de répondre à deux questions : premièrement, existe-t-il une disposition légale interdisant aux parties à un conflit de recourir à certaines armes en milieu urbain, alors que l’utilisation de ces armes serait tout à fait légale dans d’autres circonstances ? Deuxièmement, le droit international humanitaire impose-t-il un standard minimum de précision qui interdirait le recours à certaines armes, parce qu’elles frapperaient, en raison de leur nature même, de manière indiscriminée en cas d’utilisation en zone urbaine ? Pour ce faire, il s’est notamment basé sur l’article 51(4) et (5) du Premier protocole additionnel de 1977 qui définit et interdit les attaques indiscriminées, ainsi que sur deux approches, à savoir la « règle des 3.000 pieds » de Mike Schmitt, spécialiste du droit international humanitaire, et la « règle des 200 mètres », développée par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie dans le cas Gotovina. Le dernier point examiné par Eric Jensen dans cette présentation a porté sur la question des technologies de pointe, et le rôle clé que ces dernières pourraient jouer pour les commandants impliqués dans des opérations en milieu urbain, notamment dans l’évaluation des zones ciblées et l’estimation des dommages collatéraux.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus