Dans cette présentation, Agnieszka Jachec-Neale nous a proposé d’aborder la question de la perte de protection des biens de caractère civil, que ce soit par leur utilisation, leur nature ou leur emplacement. Il est aujourd’hui généralement admis que les hostilités conduites au sein des villes et autres zones résidentielles posent de nombreuses difficultés opérationnelles, notamment en ce qui concerne le processus de ciblage ou « targeting », dont le but est d’identifier, de sélectionner et d’établir les priorités d’attaque parmi des cibles militaires présumées légitimes. Elle a d’abord analysé en quoi le milieu urbain constitue un environnement complexe, pour ensuite se concentrer sur les difficultés liées au ciblage des infrastructures, tant de surface que sousterraines. Dans sa conclusion, Agnieszka Jachec-Neale a rappelé qu’en cas de doute, un bien qui est normalement affecté à un usage civil, est présumé ne pas être utilisé en vue d’apporter une contribution effective à l’action militaire, conformément à l’article 52(3) du Premier protocol additionnel de 1977.
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