Agroecology uses natural processes and local resources rather than chemical inputs to ensure production while limiting the environmental footprint of agriculture. In this context, breeding innovations are necessary to obtain animals that are both productive and adapted to a broad range of local contexts. Whatever the animal sector, reorienting current breeding programmes seems to be more useful than developing programmes dedicated to agroecological systems that will struggle to be really effective in terms of costs and expected genetic progress. Breeding for robustness aims to promote individual adaptive capacities by considering various and expected genetic progress. Breeding for robustness aims to promote individual adaptive capacities by considering various selection criteria including reproduction, health, and adaptation to rough feed resources, warm climate or fluctuating environmental conditions. It leads conidering genotype-environment interactions in the prediction of breeding values. Animal performance should be evaluated in low-input systems in order to select those animals adapted to limiting conditions. Standardization of both animals and breeding conditions appears contradictory to the agroecological paradigm that calls for an adaptation of animals to local opportunities and constraints in weakly artificialized systems tied to their physical environment. There is thus not a single agroecological animal type, but animals with various profiles that meed the expectations of agroecology. As well as supporting the value of within-breed diversity, we must preserve between-breed diversity to maintain numerous options for adaptation to a variety of production environments and contexts. This may involve to phenotypically and genetically characterize local breeds. Last but not least, improved assimilation by farmers and farm technicians of available genetic resources and breeding tools is necessary.
L'agro-écologie utilise les procesus naturels et les ressources locales plutôt que des intrants chimiques pour assurer la production tout en limitant l'impact environnemental de l'agriculture. A cette fin, des innovations en génétique sont nécessaires pour disposer d'animaux productifs et adaptés à des contextes locaux variés. Pour toute filère d'élevage, réorienter les programmes de sélection actuels semble plus utile que développer des programmes spécifiques qui peineront à être efficaces en termes de coûts et de progrès génétiques attendus. Améliorer la robustesse des animaux vise à promouvoir leurs capacités d'adaptation en intégrant de nombreux critères de sélection, en particulier de reproduction, santé, et d'adaptation à des ressources alimentaires peu digestibles et au changement climatique. Cela amène à considérer les interactions génotype-environnement dans la prédiction des valeurs génétiques et à évaluer les performances des animaux dans des systèmes à bas intrants pour sélectionner ceux qui sont adaptés à des conditions limitantes. La standardisation tant des animaux que des conditions d'élevage paraît antinomique avec les principes de l'agro-écologie prônant une adaptation des animaux aux ressources et contraintes locales dans des systèmes peu artificialisés et très liés à leur environnement physique. Il n'y a donc pas UN animal type agro-écologique, mais DES animaux aux profils variés permettant de répondre aux attentes de l'agro-écologie. Face à la diversité des milieux et des systèmes d'élevage, il faut conserver une diversité génétique importante intra-race, mais aussi préserver la diversité génétique entre races. Cela nécessite une caractérisation phénotypique et génétique des races locales. Enfin, il s'agit de favoriser l'appropiation par les éleveurs et les techniciens d'élevage des outils et des ressources génétiques disponibles pour répondre à leurs besoins.
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