La representación artística de un vaso de agua plantea los límites de lo visible como espacio orgánico aparentemente sencillo y límpido; y sin embargo, dicha representación resulta de inmediato sometida a las contradicciones de la visión porque todo fenómeno natural es percibido en el velo de lo real y también en su esencia misteriosa y a menudo inasible que produce el paso de la luz a través de un vaso de agua. Por eso, en su estudio del motivo del vaso de agua en la poesía o el arte, el poeta Andrés Sánchez Robayna analiza el tema de la luz y de la transparencia como una figura del cuestionamiento frente a la realidad, frente a los procesos de representación, y frente al papel paradójico que desempeña la luz al revelar el mundo. La claridad enigmática de la luz hunde en la oscuridad toda mirada que tiene como objetivo revelar el fenómeno en su totalidad, porque la inmaterialidad misma de la luz es entonces propicia a la simbolización del fenómeno ya que lo muestra a éste en su desnudez pura: de este modo, la transparencia esboza lo elemental de la naturaleza eterna e insta a Andrés Sánchez Robayna a interrogar esas figuras que borran las huellas, el relato o la materia mientras que el poeta se debate para representar la historia de los hombres acabando por «naturalizar» los actos y operar un cuestionamiento sobre la opacidad reflexiva del signo y de la transparencia.
La représentation artistique d’un verre d’eau pose les limites du visible comme un espace organique apparemment simple et limpide et pourtant une telle représentation est saisie immédiatement dans les contradictions de la vision parce que tout phénomène naturel est perçu dans le voile du réel, mais aussi dans son essence mystérieuse et souvent insaisissable que rend le passage de la lumière à travers un verre d’eau. C’est pourquoi, dans son étude du motif du verre d’eau dans le domaine de la poésie ou de l’art, le poète Andrés Sánchez Robayna analyse le thème de la lumière et de la transparence comme une figure du questionnement face au réel, face aux processus de représentation, et enfin face au rôle paradoxal que la lumière déploie dans sa manière de révéler le monde. La clarté énigmatique de la lumière plonge dans l’obscurité tout regard qui a pour but de révéler le phénomène dans sa totalité, parce que l’immatérialité même de la lumière est alors propice à la symbolisation du phénomène, car elle montre ce dernier dans sa nudité pure : la transparence peint de la sorte l’élémentarité de la nature éternelle, et à Andrés Sánchez Robayna d’interroger ces motifs qui effacent la trace, le récit et la matière, alors que le poète se débat pour représenter l’histoire des hommes ou, in fine, « naturaliser » les événements tout en opérant un questionnement sur l’opacité réflexive du signe y de la transparence.
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