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The Metamorphosis Goliae Episcopi, unlike most twelfth-century “Goliardic” poems, can be grounded in place and time. It was written in the early 1140s, shortly before or after the death of Peter Abelard, and aims to vindicate the secular element in the intellectual culture of the cathedral schools of Paris and northern France. The action is framed by the allegory of Martianus Capella’s De nuptiis, which presents the liberal arts curriculum in an idealized form, and the large cast includes a number of magistri of the time renowned for their mastery of the liberal arts. The poem builds toward a condemnation of Bernard of Clairvaux and the Cistercians, whose role in suppressing Abelard’s theological writings is made to epitomize the hostility of the religious establishment to liberal and innovative scholarship.
Contrairement à la plupart des poèmes goliardiques du douzième siècle, la Metamorphosis Goliae Episcopi, peut être située à la fois dans le temps et l’espace. L’œuvre fut écrite au début des années 1140, peu avant ou après la mort de Pierre Abélard, et cherche à légitimer l’élément séculier qu’on retrouve dans la culture intellectuelle des écoles-cathédrales de Paris et du nord de la France. L’action prend pour décor une allégorie provenant du De nuptiis de Martianus Capella, qui évoque une forme idéalisée du cursus des arts libéraux, et la distribution des personnages inclut nombre des magistri de l’époque, reconnus pour leur maîtrise des arts libéraux. Le poème aboutit sur une critique de Bernard de Clairvaux et des Cisterciens, dont le rôle dans la censure des écrits théologiques d’Abélard est présenté comme l’exemple même de l’hostilité de la classe religieuse contre une pensée audacieuse et novatrice.
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