Arrondissement de Strasbourg-Ville, Francia
At the time where higher education seems to drag a “common market of education and training”, the debate on the improvement of university educational policies interests researchers, politicians and wide public. In this article, we analyse the main pillars for scientific cooperation and “academic well-being”. The search is based on sample of young and experienced researchers from twenty countries of five continents. The main academic challenges identified are: academic mobility, joint diplomas, influence of the European Union, financing and administrative bureaucracy, precariousness of the profession of professor/researcher, international networking and “English influence” on research and educational engineering. A series of solutions have been proposed, some of which including: the creation of a mechanism of educational engineering, refinement of the legal-administrative framework for joint degrees, accessibility to higher education, better financial management and strong support to young researchers. These changes would increase the "academic well-being", strengthen the courage, confidence and motivation to act, make mobility more fruitful and intercultural education more meaningful.
À l’heure où l’enseignement supérieur semble glisser vers un « marché commun de l’éducation et de la formation », le débat sur l’amélioration des politiques éducatives universitaires suscite l’intérêt des chercheurs, hommes politiques et public large. Dans le cadre de cet article, nous abordons les principaux piliers pour la coopération scientifique et le « bien-être académique ». La recherche s’est basée sur un échantillon de chercheurs jeunes ou expérimentés provenant d’une vingtaine de pays de cinq continents. Les principaux défis académiques identifiés sont : la mobilité académique, les diplômes conjoints, l’influence de l’Union européenne, le financement et la bureaucratie administrative, la précarité du métier d’enseignant-chercheur, le réseautage international et « l’emprise anglaise » de la recherche, la vulgarisation scientifique et l’ingénierie éducative. Une série de solutions ont été proposées, parmi lesquelles on peut citer : la création d’un dispositif d’ingénierie éducative, l’affinement du cadre administratif-juridique pour les diplômes conjoints, l’accessibilité à l’enseignement supérieur, une meilleure gestion financière et un fort soutien aux jeunes chercheurs. Ces changements augmenteraient le « bien-être académique », renforceraient le courage, la confiance et la motivation d’agir, rendraient la mobilité plus fructueuse et l’éducation interculturelle plus prégnante.
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