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Du choix des ambassadeurs dans la cité d’Athènes: l’exemple de l’ambassade de 346

  • Autores: Patrice Brun
  • Localización: Dialogues d'histoire ancienne, ISSN 0755-7256, Nº Extra 17, 2017 (Ejemplar dedicado a: Conseillers et ambassadeurs dans l’Antiquité), ISBN 9782848675992, págs. 659-676
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • On the Choice of Ambassadors in the city of Athens: The Case of the embassy of 346
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  • Resumen
    • English

      The frequency of embassies in the Greek world, linked with the very concept of a city-state has long been emphasized by historians. But there has been less discussion of the criteria that presided over their establishment. When the epigraphic sources of the Hellenistic period disclose the identity of the ambassador, or more seldom, the ambassadors dispatched to another city or to a prominent personage, either a king or a Roman officer, they always insist on the difficulties met by the plenipotentiary and overcome thanks to his civic sense, his courage and... his money, which suggests that the ambassador concerned was one of the city’s principal notabilities. But in the classical period, and specifically regarding Athens, when the inscriptions quote the names of the ambassadors, they never put forward the reasons why such or such ambassador had been appointed; only thanks to a rich body of onomastic study can some connections be detected. On the other hand, when the “Peace of Philocrates” had to be sworn, through the cross-examination of Demosthenes’ and Aeschines’ opposed orations, delivered by the two rivals during a trial in 343, the famous Athenian embassy to Philip in 346 allows us to see that understanding the issues specific to the relationships between the two states and the reality of personal experiences were essential elements determining the choices of the assembly for the establishment of an embassy

    • français

      La fréquence des ambassades dans le monde grec, liée au concept même de cité-État, a depuis longtemps été soulignée par les historiens. Mais le dossier s’amoindrit dès lors qu’il s’agit de définir les critères qui prévalaient pour leur nomination. Les sources épigraphiques d’époque hellénistique, lorsqu’elles déclinent l’identité du ou, plus rarement, des ambassadeurs envoyés auprès d’une autre cité ou d’un puissant, roi ou officier romain, insistent toujours sur les difficultés que le plénipotentiaire a connues, qu’il a surmontées par son sens civique, son courage... et son argent, d’où l’on devine que l’ambassadeur en question est l’un des notables les plus en vue de la cité. Mais pour l’époque classique, et singulièrement pour Athènes, les inscriptions, lorsqu’elles déclinent les noms des ambassadeurs, n’évoquent jamais les raisons pour lesquelles tel ou tel a été choisi et ce n’est que grâce au riche corpus onomastique que l’on peut, parfois, faire quelques rapprochements. En revanche, la célèbre ambassade athénienne auprès de Philippe en 346 lorsqu’il fallut conclure la « paix de Philocratès » permet, grâce aux discours croisés et opposés de Démosthène et d’Eschine prononcés à l’occasion du procès qui les opposa en 343, de voir que la compréhension des questions spécifiques aux relations entre les deux États mais aussi la réalité d’expériences individuelles, étaient les éléments essentiels qui déterminaient les choix de l’assemblée pour la composition d’une ambassade


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