« What is called union in a political body is of a very ambiguous nature; true union is harmony such that all parts, different though they may seem, contribute to the general good of society, just as dissonances in music contribute to the overall harmonious effect » (Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence). This thought, which was probably inspired by a reading of Machiavelli and dismisses Bossuet, has not escaped the attention of Montesquieu scholars, though they have not paid attention to the musical metaphor. Yet, it resonated in the mind of a man with a musical education from his Juilly days onwards, who became a great lover of opera. This interest in music is evinced by his travel notes jotted down in Italy and in England, by the catalogue of his library at La Brède and in book III of L’Esprit des lois, which deals with the principles of monarchic government
« Ce qu’on appelle union dans un Corps Politique est une chose très-équivoque ; la vraye est une union d’harmonie qui fait que toutes les parties, quelques opposées qu’elles nous paroissent, concourent au bien général de la Société, comme des dissonances dans la Musique concourent à l’accord total » (Romains, IX). Cette réflexion, sans doute inspirée par la lecture de Machiavel et qui contredit Bossuet n’a pas échappé aux commentateurs de Montesquieu qui n’ont pourtant guère relevé la métaphore musicale dont use l’auteur. Or, celle-ci est riche de sens et elle a résonné dans un esprit musicalement éduqué depuis Juilly et devenu grand amateur d’opéra. De ce goût témoigne ses notes de voyages en Italie et en Angleterre, le catalogue de sa bibliothèque de La Brède, ou encore les réflexions du troisième Livre de L’Esprit des lois sur le principe du gouvernement monarchique
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