Marie Emmanuelle Plagnol Diéval
Performing at home, with one’s acquaintance circle, and possibly one’s own play texts, reflects two tendencies: duplicating a extant kind of theatre, and dramatizing the everyday. I analyze the process through which domestic theatre created images for authors, actors, and spectators, in order to demonstrate that, more than a « mania », this practice became a way to stage social life, in a specific political and economic context. Thus social life could be merely mimicked on stage, and its structures upheld, or, conversely, it could be altered through performance
Faire du théâtre chez soi, avec sa société, voire ses textes, oscille entre deux tendances : dupliquer un théâtre préexistant et opérer un déplacement en théâtralisant la vie de la communauté rassemblée pour un exercice mondain et dramatique. L’article se propose d’analyser comment le théâtre de société est une fabrique d’images pour l’amateur, l’auteur, l’acteur, le spectateur et le groupe destinataire. La répétition de la pratique et son extension montrent que le théâtre de société, plus qu’une « manie », est une mise en scène sociale et esthétique, sur fond politicoéconomique, de soi et du groupe, un théâtre d’images qui redouble ou s’oppose à l’image sociale vécue hors du théâtre, éphémère ou, au contraire, fixé par les bâtiments et les arts décoratifs
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