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Les origines occitanes de la chanson de geste: le cas de F(i)erabras

  • Autores: Robert Lafont
  • Localización: Cahiers de civilisation médiévale, ISSN 0007-9731, Vol. 41, Nº 164, 1998, págs. 365-373
  • Idioma: francés
  • Es reseña de:

    • Les origines occitanes de la chanson de geste: le cas de F(i)erabras

  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      As in several cases where we have at our disposal the same medieval narrative work in both a French and an Occitan version, the oc tradition of F(i)erabras is limited to a single manuscript, while we possess a number of manuscripts in oïl. Modem criticism, a victim of this inequality in the transmission, and subject clearly to a « northern » bias existing both prior to and after 1900, has decided in favor of the anteriority and the superiority of the oïl version. A reexamination of the question, however, leads the author, as an offshoot of his recent studies of the chanson de geste, to highlight, in the oc manuscript, a perfect construction in 18 periods of 11 strophes (laisses), revolving around a very clear central axis (as affirmed by the author himself), and a regularity of the rhyme in a language very close to that of all Meridional epic. By comparison, the rather awkward handling in the French manuscripts of the periodic construction, of the internal balance (with the laisses considerably protracted), and of the rhyme itself, suggests the very real possibility of a derivative composition — the process of which can be identified — carried out by writing workshops which had lost the « technique of Aquitaine » such as it had been established at the end of the eleventh century and continued to the end of the thirteenth.

    • français

      Comme en plusieurs cas où la même œuvre narrative médiévale se présente à vous en version française et occitane, la tradition d'oc du F(i)erabras se réduit à un manuscrit, devant une pluralité de manuscrits d'oïl. La critique moderne, victime de cette inégalité dans la transmission, mais aussi d'un préjugé « nordiste » très accusé de part et d'autre de 1900, en conclut à l'antériorité et à la précellence de l'oïl. Mais un réexamen de la question conduit l'auteur, en prolongement de ses études récentes sur la chanson de geste, à mettre en lumière, dans le manuscrit d'oc, une parfaite construction en 18 périodes de 11 laisses, axée sur un pivot central très apparent (et revendiquée par l'auteur), et une régularité de la rime dans une langue très voisine de celle de toute l'épique méridionale. La construction périodique, l'équilibre interne des laisses considérablement allongées, la rime elle-même sont mis à mal dans les manuscrits français, qui pourraient suggérer une écriture de décalque, dont on peut dégager les procédés, par des ateliers qui ont perdu le « métier d'Aquitaine » tel qu'il s'est établi à la fin du XIe s. et a duré jusqu'à la fin du XIIIe.


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