The present focusing on distance training enhances the education system crisis and more acutely the training crisis faced with the imbalance between employment and qualifications, especially in the European Community.
This paper is neither a statement nor a futurist viewpoint, but rather an attempt at critical approach of one side of the problems put by a new teaching mode which implies distance and consequently, absence.
Le thème de la formation à distance (FAD) est à la mode — preuve, les médias s'en sont emparés — mais les phénomènes de mode demandent toujours à être interrogés. La mobilisation actuelle, en actes comme en paroles, trahit bien la crise du système éducatif dans son ensemble, et plus encore, celle du vaste chantier de la formation qui doit faire face aux réels déséquilibres d'emploi et de qualification, notamment dans l'Europe des Douze. Si le traité de Rome qui fondait une Europe économique ne donnait aucun droit d'initiative en matière d'éducation aux instances communautaires, il n'en est pas de même avec le traité de Maastricht qui prend des engagements de ce point de vue : le développement de la formation à distance y est l'un des sept objectifs majeurs. La FAD est donc un sujet sérieux. Cet article, remanié et réactualisé (car les choses vont vite dans ce domaine) a eu pour point de départ une conférence d'ouverture prononcée à Québec, au Congrès de la CADE ou ACED (Association canadienne d'enseignement à distance), qui avait pour thème prospectif, en 1990 : « La distance apprivoisée : vers une nouvelle décennie » — soit, pour les anglo-saxons « Reaching out visions for futur » — . Il n'est ni un état des lieux, ni une vision futuriste, mais tente une approche critique d'une des nombreuses dimensions du problème posé par cette nouvelle modalité d'enseignement, à savoir la distance et donc l'absence.
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