Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Ästhetik des Bösen – Banalisierung des Bösen?: Zur Funktion literarischer Provokation am Beispiel Michel Houellebecqs

Lena Schönwälder

  • Cette contribution se propose de considérer deux romans de l’un des auteurs les plus notoires de notre époque: Les Particules élémentaires et La Carte et le territoire de Michel Houellebecq. Sans doute, ces œuvres disposent d’un énorme potentiel d’impact émotionnel, cherchant à provoquer dans le lecteur une variété de réactions passionnelles négatives, telles que la terreur, la répulsion ou bien la nausée. L’on est certainement tenté d’attribuer cet effet à la représentation même d’un sujet dit ›laid‹ ou ›vilain‹. Mais l’étendue de la réponse publique, qu’ont connue les romans de Houellebecq, suggère d’envisager plu -tôt l’écriture même, l’arrangement formel du texte. Dans ses études, Karl Heinz Bohrer offre une lecture du roman Salammbô de Gustave Flaubert, qui lui sert de modèle pour une »imagination du mal«; il cherche à établir une théorie du mal comme phénomène esthétique résultant de la forme spécifique du texte. Une analyse comparée de Salammbô et des romans de Houellebecq permettra de reconnaître des stratégies de provocation très similaires dans les textes en question. Toutefois, une analyse du dispositif narratif révélera une divergence au niveau de la fonction: Tandis que le phénomène du mal rencontré dans l’œuvre de Flaubert s’avère être une expression de l’autonomie radicale que l’art assume à partir du XIXe siècle, la provocation littéraire pratiquée par Houellebecq incite par contre une lecture éthique qui – loin du pessimisme anthropologique absolu exhibé dans l’œuvre intégrale – révèle un engagement au service de l’humanité.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus