Il est souvent admis que le premier Princeps Auguste a offert au peuple de Rome, outre les nombreux temples et restaurations d'édifices, un nouveau marché portant le nom de sa propre épouse, le macellum Liviae, destiné à désengorger l'unique macellum républicain et à démontrer la munificence du premier Princeps en réaction aux excès du luxe privé tardo-républicain. L'hypothèse s'appuie sur une documentation épigraphique, littéraire - notamment une attestation de l'historien sévérien Cassius Dion - et archéologique, d'interprétation délicate et souvent fautive. Il s'agit de retracer ici le parcours d'une identification et d'une localisation l'une et l'autre particulièrement fragiles pour inviter à la plus grande prudence s'agissant de l'existence même d'un macellum augustéen. On tentera également, avec la même prudence, de proposer une nouvelle hypothèse de datation et de localisation du macellum Liuiae.
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