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Aux origines du grand portail à figures: les précédents picturaux

  • Autores: Yves Christe
  • Localización: Cahiers de civilisation médiévale, ISSN 0007-9731, Vol. 34, Nº 135-136, 1991 (Ejemplar dedicado a: La façade romane. Actes du Colloque international organisé par le Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale. Poitiers, 26-29 septembre 1990), págs. 255-265
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      If we allow that the decorated porches of Saint-Savin-sur-Gartempe and San Pietro al Monte sopra Civate are dated from the last third of the XIth century, we are able to recognize in the two inner tympanums, around whom the whole iconographie program is developed, the nearest antecedents of the romanesque monumental portals belonging to the XIIth century. They do have the same dimensions, about 4 m for Saint-Savin and more than 6 m for Civate. Both of them are dominated by a hudge frontal figure of Christ, motionless in the middle of a tumultuous composition. The Saint-Savin and the Civate examples and, in the same way Saint Isidore de León, studied by Moralejo, let us presume that the iconography of the romanesque portals could have been a synthesis or a sculpted transposition of the painted porches and " antéglises " belonging to IX-XIth centuries. In that acceptation, the disposition of the sculpted decoration of the "Portique de la Gloire" at Saint-Jacques de Compostelle still mirror, at the end of XIIth century, the practices of the IX-XIth centuries.

    • français

      Si on admet que le décor des porches de Saint-Savin-sur-Gartempe et de San Pietro al Monte sopra Civate date du dernier tiers du XIe s., on reconnaîtra dans leurs deux tympans intérieurs, autour desquels s'articule l'ensemble du programme, les antécédents les plus proches des grands portails romans du XIIe s. Ils en ont les dimensions — près de 4 m pour Saint-Savin ; plus de 6 m pour Civate — et ils sont l'un et l'autre dominés par une immense figure du Christ, représenté de face, immobile au centre d'une composition agitée. L'exemple de Saint-Savin et de Civate, de même que celui de Saint Isidore de Leon traité par S. Moralejo, laissent présumer que l'iconographie des portails romans pourrait être une synthèse, une transposition sculptée, de celle des porches et des antéglises décorés de peintures des IXe-XIe s. En ce sens, la disposition du décor sculpté du Portique de la Gloire à Saint- Jacques de Compostelle refléterait encore, à la fin du XIIe s., les usages des IX-XIe s.


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