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Resumen de Encore les trois cents pucelles (Chrétien de Troyes, Yvain, v. 5298-5324)

Yvan Lepage

  • français

    On connaît l'histoire. Accompagné de son fidèle lion, Yvain, le héros de Chrétien de Troyes, arrive un jour au Château de Pesme Aventure. Il y aperçoit, emprisonnées dans un enclos, trois cents pucelles, maigres, sales et mal vêtues, occupées à tisser des fils d'or et de soie. Elles racontent à Yvain qui elles sont et de quelle terre elles viennent : tous les ans, le jeune roi de l'île-aux-Pucelles doit payer un tribut de trente pucelles aux gardiens du Château de Pesme Aventure ; cette mauvaise coutume dure depuis dix ans, si bien que les voilà maintenant trois cents, et aucun chevalier n'a encore pu les délivrer de leurs méchants gardiens. Presque toutes les anthologies citent cette page fameuse de Chrétien de Troyes, intitulée « Complainte des Tisseuses de soie ». Depuis un siècle on pleure sur le sort de ces trois cents misérables esclaves et on maudit leur cruel exploiteur, en insistant sur le fait que cet épisode reflète la réalité sociale et économique du XIIe s. Qu'en est-il exactement ? Nous allons passer en revue les diverses interprétations auxquelles cette page a donné lieu et nous essaierons de montrer qu'elles se heurtent à une difficulté d'ordre philologique.

  • English

    The story is well known. Accompanied by his faithful lion, Yvain, the hero of Chrétien de Troyes, arrives one day at the Castle of Pesme Aventure. There he finds three hundred imprisoned virgins, emaciated, dirty, poorly dressed, busily weaving threads of silk and gold. They tell Yvain who they are and how they came to be there : every year the young king of Île-aux-Pucelles (the Island of Virgins) has to pay a tribute of thirty virgins to the custodians of the Castle of Pesme Aventure. This custom has been in operation for ten years, so there are now three hundred of them, and as yet no knight has been able to free them from their evil captors. This famous passage from Chrétien de Troyes, entitled "Lament of the Silk Weavers», is extensively quoted in anthologies. For more than a century, critics have mourned the fate of these three hundred unhappy slaves and cursed their cruel exploiter, stressing the fact that this episode in the text reflects the social and economic realities of the twelfth century. What is the case exactly ? I review the various interpretations of this extract that have been proposed in the past and try to show that they corne up against a difficulty of a philological nature.


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