À Glasgow, après la Seconde Guerre mondiale, une grande partie des logements ouvriers situés dans les quartiers proches du centre-ville sont insalubres. Jusqu�au milieu des années 1970, les politiques urbaines mises en �uvre consistent essentiellement à les détruire. Pendant plus de vingt ans, sous couvert d�améliorer drastiquement les conditions de vie des classes populaires de la ville, la municipalité met en place une politique de déplacement, d�éloignement et de relogement des populations du centre dans des « villages verticaux », tours d�habitation construites à la hâte, principalement en périphérie ou dans des villes nouvelles. Cette contribution s�attache à contextualiser ces politiques urbaines, à en analyser les véritables ressorts et à montrer qu�il s�agit d�un échec social, politique et urbanistique majeur.
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