La question de la survie des communautés francophones hors Québec soulève, elle aussi, bien des débats, autant auprès de spécialistes francophones qu’anglophones. Certains, chiffres à l’appui, vont jusqu’à prêcher la disparition de ces minorités. Cependant, pour Edmund Aunger, les « obsèques sont prématurées ». Quoiqu’il ne remette pas en question leur fragilité et leur vulnérabilité, il montre que la réalité est beaucoup plus complexe qu’elle en a l’air. En outre, il réfute deux autres idées reçues : que la condition sociale des minorités francophones est appauvrie et que le rôle politique des minorités francophones est nsignifiant.
The survival of the French-speaking communities outside Quebec is another question that has provoked considerable debate among scholars from both official-language groups. Many observers have confidently predicted the imminent extinction of these communities, however Edmund Aunger suggests that such dire predictions are premature and, frequently, self-serving. While recognizing the continuing vulnerability of the French-speaking minorities, he demonstrates nevertheless that they have experienced steady and largely uninterrupted growth since 1871. In addition, he refutes the oft-heard claims that they are socially impoverished and politically insignificant.
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