La crise contemporaine de l’État à Madagascar se manifeste par une instabilité politique chronique, mais aussi par l’extension de la contrebande, en particulier des produits bruts (bois précieux, produits miniers). Les saisies régulières, par exemple, de bois de rose dans le nord de Madagascar, défraient régulièrement la chronique. L’exportation incontrôlée de ces produits, notamment des bois précieux (bois de rose, santal, ébène, palissandre), occasionne un considérable manque à gagner pour les finances de l’État malgache. Elle contribue aussi à la dégradation des forêts primaires de la Grande Île. Ce phénomène peut paraître nouveau, mais il n’en est rien. Ce court article ne se veut pas exhaustif, mais entend jeter quelques clefs de compréhension pour mieux cerner le rapport que les constructions étatiques malgaches entretiennent avec le commerce international.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados