Officiellement reconnus depuis peu, les "centres de sauvegarde de la faune sauvage" accueillent et soignent des animaux blessés, surtout des oiseaux, qui sont relâchés dès qu'ils sont de nouveau capables de vie indépendante. Cette activité bénévole n'est pas sans rapport avec la pratique vétérinaire, mais elle s'en distingue. L'ambivalence des relations entre les vétérinaires et ces militants de la protection des espèces menacées rappelle les débuts de la profession vétérinaire, alors concurrente, d'une part, des écuyers et des maréchaux-fenants, d'autre part, des "empiriques". L'analyse de ces relations pennet de mettre en évidence et de comprendre les transformations actuelles du rapport de l'homme à l'animal, notamment le déplacement de frontière entre sauvage et domestiqué.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados