Les temps du quotidien ont changé et c’est chez soi que se font souvent, aujourd’hui, les loisirs et parfois le travail. On parle alors « d’internalisation », notamment des loisirs (multiplication des écrans par exemple). Il n’est plus possible aujourd’hui de se contenter de produire un logement stéréotypé en pensant que tous n’auront qu’à s’y adapter, car les familles se recomposent, certains vivent en cohabitation, etc. Donc l’usage de la maison, les modalités de vie chez soi se sont transformées et l’espace banalement proposé n’est pas organisé pour cela. Où en sommes-nous avec l’aspect social du développement durable ? La succession des passages de la vie nous conduit à rêver que l’habitat suive, s’adapte, que sa surface augmente ou se réduise selon les moments. Comment les architectes ont-ils pris en compte ces nouvelles données ? Les notions d’adaptabilité, de flexibilité et de réversibilité nous permettent d’y réfléchir et d’évoquer des expériences émergentes ou déjà bien établies.
The daily routine has changed and today it is at home where often recreation and sometimes work take place. This is referred to as “internalization”, in particular of leisure (for example proliferation of screens). Today, it has become impossible to simply produce stereotyped housing, thinking that all will have to adapt to it, because families are recomposed, some live in cohabitation, etc. The use of the house and the living conditions at home have changed but the routinely proposed space is not organized for that. Where do we stand with the social aspect of sustainable development? The succession of passages of life leads us to dream that the habitat follows, adapts, that its surface increases or decreases according to the moments. How the architects have taken this new data into account? The notions of adaptability, flexibility and reversibility allow us to start reflecting on emerging or already well established experiences
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