Y. Mbabwine, E.N. Sabiiti, D. Kiambi, J.W. Mulumba
Se examinó la amplitud y causas de la erosión genética, fuentes y sistemas de intercambio de semillas de los agricultores y prácticas documentadas de conservación en Kabale Highlands, Uganda sudoccidental. Los datos se recogieron en cuestionarios ya comprobados sobre una muestra aleatoria de 120 agricultores de seis parroquias. El análisis reveló una pérdida sustancial de variedades tradicionales de batatas (Ipomea batatas), papas (Solanum tuberosum), guisantes (Phaseolus vulgaris) y frijoles (Pisum sativum). Se han perdido más de 18, 7, 9 y 3 variedades respectivamente. La causa de erosión genética mencionada con más frecuencia fue la introducción de nuevas variedades (93,7 % de los agricultores). Otras fueron falta de mercados (68,8%) enfermedades (45,6%), escasez de tierras (41,9%), plagas (33,4%), escasez de jornaleros (23,5%), cambios climáticos (19,6%) y pérdida de fertilidad del suelo (15,8%). Para las variedades tradicionales los agricultores confiaban en sus propias semillas (81,5%), mientras que la mitad compraba de contado semillas de variedades nuevas. El intercambio de semillas de variedades modernas, práctica común entre los agricultores, provocó una rápida y amplia difusión de variedades modernas a expensas de los cultivares tradicionales. Los agricultores mantenían en el campo reservas de especies de propagación vegetativa. Para las propagadas por semilla conservaban en sus hogares semillas secas en sacos de arpillera. Pocos agricultores emplean métodos tradicionales de almacenamiento. La pérdida de variedades locales es una amenaza para la seguridad alimentaria nacional.
Es urgente recoger, documentar, conservar y utilizar variedades tradicionales y formular políticas que las protejan de una ulterior erosión genética.
L’étude concerne l’importance et les causes de l’érosion génétique, les sources et les systèmes d’échange de semences parmi les agriculteurs ainsi que les pratiques de conservation dans les hautes terres de Kabale, au sud-ouest de l’Ouganda. Les données ont été collectées en utilisant un questionnaire structuré pré-testé à partir d’un échantillon aléatoire de 120 agriculteurs de six paroisses.
L’analyse révèle une perte sensible de variétés traditionnelles de patate douce (Ipomea batatas), pomme de terre (Solanum tuberosum), haricot (Phaseolus vulgaris) et pois (Pisum sativum).Plus de 18, 7, 9 et 3 variétés respectivement sont définitivement perdues. La cause de la perte d’érosion génétique la plus fréquemment mentionnée (citée par 93,7 % des agriculteurs) est l’introduction de nouvelles variétés. D’autres causes sont l’absence de débouchés (68,8 %), les maladies (45,6 %), le manque de surfaces cultivables (41,9 %), les ravageurs (33,4%), le manque de main d’œuvre (23,5 %), le changement des conditions météorologiques (19,6 %) et la perte de fertilité du sol (15,8 %).Les agriculteurs utilisent principalement leurs propres semences pour les variétés traditionnelles (81,5 % des agriculteurs), tandis que près de la moitié d’entre eux achètent des semences de variétés nouvelles ou modernes sur le marché.
L’échange de semences de variétés modernes entre agriculteurs est une pratique courante, ce qui a entraîné une extension rapide des variétés modernes et contribué à l’abandon des cultivars traditionnels. Les agriculteurs conservent des stocks en champs de plantes multipliées par voie végétative. Pour les plantes propagées sous forme de graines, les agriculteurs conservent principalement des graines séchées chez eux dans des sacs de jute. Très peu d’agriculteurs utilisent des méthodes traditionnelles de stockage de graines.
La perte de variétés locales constitue une menace pour la sécurité alimentaire nationale.
L’absence de systèmes appropriés de conservation de la diversité des ressources phytogénétiques menace les futurs programmes d’amélioration génétique. Il est donc urgent de collecter, documenter, conserver et utiliser les variétés traditionnelles et d’élaborer des politiques qui les protègent contre la poursuite de l’érosion génétique.Les agriculteurs et les décideurs doivent être sensibilisés à l’importance de la conservation de la diversité génétique des ressources agricoles
The study examined the extent and underlying causes of genetic erosion, identified farmers’ seed sources and exchange systems and documented conservation practices in the Kabale highlands of south-western Uganda. Data were collected using pre-tested structured questionnaires from a random sample of 120 farmers from six parishes. The analysis revealed substantial loss of traditional varieties of sweet potatoes (Ipomea batatas),potatoes (Solanum tuberosum), beans (Phaseolus vulgaris) and peas (Pisum sativum). More than 18, 7, 9, and 3 varieties, respectively were reported to have been lost completely. The most frequently mentioned underlying cause of genetic erosion (cited by 93.7% of the farmers) was introduction of new varieties. Other causes were lack of market (68.8%), diseases (45.6%), shortage of land (41.9%), pests (33.4%), shortage of labour (23.5%), change in weather (19.6%) and loss of soil fertility (15.8%). Farmers relied mainly on their own seed for traditional varieties (81.5% of farmers), while nearly half of farmers obtained seed of new or modern varieties by cash purchase from the market. The exchange of seeds of modern varieties between the farmers was common practice. This has resulted in rapid and wide spread of modern varieties and has contributed to the abandonment of the traditional cultivars. Farmers maintained field stocks of vegetatively propagated crop species. For seed-propagated crops farmers mainly stored dried seeds in gunny sacks in their houses. Very few farmers employed traditional seed storage methods. The loss of landraces is a threat to national food security. Without adequate reservoirs of diverse genetic resources, future genetic improvement programmes will be jeopardized. There is therefore an urgent need to collect, document, conserve and utilize the traditional varieties and formulate policies that will protect them from further genetic erosion. Farmers and policy-makers should be sensitized on the value of maintaining crop genetic diversity
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