Resumen de Le reliquaire de la vraie croix de Leczyca
- English
Traditionally considered as the Byzantine or Byzantino-Venetian work from the 2nd half of XIth or Ist half of XIIlth Century, brought to Poland about 1161 thanks to one of the first Polish crusaders, Prince Henry of Sandomierz, the reliquary belongs to the group of casket staurophores. The face with the hollow in the shape of the cross for the relic, surrounded by precious stones, locates it close to the staurothèques gemmées. The aniconic bottom face equiped with legs allows to compare the structure of the staurophore to an ivory case and to assign it to the private cult rather than the exposition in a church. The formal and typological analysis of the reliquary does not provide enough evidence to fix the date of its creation. Instead of this, the stylistic relation between the representation of the Crucification on the cover and numerous works from Constantinople, entitle us to determinate that the staurophore from Leczyca was created in Constantinople in the circle close to the Emperor about te middle of XIth Century.
- français
Considéré traditionnellement comme œuvre byzantine ou vénéto-byzantine de la deuxième moitié du XIe ou première moitié du XIIe s., ramenée en Pologne vers 1161 par un des premiers croisés polonais, le prince Henri de Sandomierz, le reliquaire appartient au groupe de staurothèques-boîtiers. Sa face avec cavité cruciforme pour la relique, ornée entièrement de pierres précieuses, le rapproche des staurothèques gemmées. La face de revers aniconique et munie de petits pieds permet de comparer la structure du reliquaire à celle d'un coffret en ivoire et de le référer plutôt à la dévotion privée qu'à l'exposition publique. L'analyse des formes du reliquaire et son étude typologique ne fournissent pas d'éléments suffisants pour sa datation. Les rapports stylistiques attestés entre la représentation de la Crucifixion sur le couvercle et celle de nombreuses œuvres constantinopolitaines, permettent d'établir que la staurothèque de Leczyca a été exécutée vers le milieu du XIe s. à Constantinople, dans un atelier travaillant pour la cour impériale.
