Une jurisprudence nouvelle, plus restrictive, plus pointilleuse, régit la reproduction de l'image des personnes par les médias. Demain peut-être une nouvelle loi ? Les individus ont droit au silence et à l'incognito. Les célébrités ne sont plus seules à intenter des procès quand un texte ou une photographie leur déplaisent, violent leur intimité. Les anonymes, comme les désigne Pierre Gandonnière, se révoltent à leur tour. L'auteur analyse les causes et les conséquences d'une évolution des attitudes, qui, comme presque toujours, précède celle de la législation. Son analyse prend comme exemple le rapport du public à la télévision, le média dominant. Elle vaut également pour la radio et la presse.
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