Pour 1962, quatre scénarios : (1) De Gaulle est battu au référendum. Il se retire. (2) Des élections législatives, après un référendum positif, sont défavorables à de Gaulle. Il démissionne, se représente, est réélu. (3) Le référendum est positif, mais à une majorité « faible, médiocre, aléatoire ». De Gaulle se retire. La loi référendaire n'est pas promulguée. (3 bis) Même hypothèse de base, mais avec promulgation de la loi référendaire. Pour 1969, un scénario (n° 4) : élu, le président Poher ne dissout pas l'Assemblée élue en 1968. Quoique parfaitement invérifiables, ces exercices d'« uchronie » montrent : que la Cinquième Réublique que nous connaissons exigeait cumulativement pour voir le jour : de Gaulle plus l'élection du président au suffrage universel ; que l'évolution du système de partis eût été très improbable sans la révision de 1962 ; que (sauf le scénario 4 de 1969, peu vraisemblable) il n'y a guère eu d'autre alternative qu'entre la Cinquième République et une Quatrième République bis ; que ce qui aurait été le plus sensible comme changement dans l'hypothèse de la Quatrième République bis aurait porté sur la défense et la politique étrangère et européenne.
Fourth. The biggest change, in thé case of a remake of the Fourth Republic, would have concerned defense matters and foreign and European policy.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados