The monuments to the First World War dead reproduce an identifying symbolism which designates the municipality as a pole of collective identity located between the individual and the nation. This identifying configuration is consistent with the national-republican ideology, which emphasizes the municipality so as to reject any other reference possibly threatening to the Nation-State. However, the identifying dimension of the municipality is not limited to this ideological subtlety. Historically, the communal space has indeed been the seat of a communalization which founded collective identity. In producing this space already largely patterned by the Church, the spatial inscription of institutions devoted to national integration played a substantial role, particularly at the beginning of the Third'-Republic. The construction of collective identity in France thus applied to both local and national identity.
Les monuments aux morts de 14-18 reproduisent une symbolique identitaire faisant apparaître la commune comme un pôle d'identité collective entre l'individu et la nation. Cette configuration identitaire est cohérente avec l'idéologie national-républicaine, qui grandit la commune pour évacuer tout autre référence menaçant l'unité de la nation. Pourtant, la dimension identitaire de la commune ne se confine pas à cette subtilité idéologique. Historiquement, l'espace communal a effectivement constitué le siège d'une communalisation fondatrice d'identité collective. Dans la production de cet espace déjà largement aménagé par l'Eglise, l'inscription spatiale d'institutions vouées, à l'intégration nationale a joué un rôle considérable, notamment au début de la Troisième République. De sorte que la construction de l'identité collective en France a cumulé identité nationale et identité communale.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados