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Passages muraux et escaliers: premières expériences dans l'architecture du XIe s.

  • Autores: Eliane Vergnolle
  • Localización: Cahiers de civilisation médiévale, ISSN 0007-9731, Vol. 32, Nº 125, 1989, págs. 43-60
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Apart from wall passages which have been studied by J. Bony and P. Héliot, the problem of circulation in the upper parts of Romanesque churches has received little attention. It seems that a crucial stage in this field came about in the middle of the XIth century with the apparition and rapid generalisation of stairs giving access uniquely to roof spaces. These stairways posed new problems for architects. Were they to be hidden in the mass of the masonry or shown off in turrets which underlined the massing of the different parts of the building ? Leaving aside a few early and exceptional experiments (Saint-Bénigne de Dijon), it was only in the last third of the XIth century that, notably in Normandy but occasionally elsewhere (Cluny), stairs were fînally linked together by real circulatory networks. The vaulting of the entire churches, however, set certain limits to these experiments, often inspired by Roman architecture, before the development of more formal outer skin design in wall thickening processes during the XIIth century.

    • français

      A l'exception des passages muraux étudiés par J. Bony et P. Héliot, le problème de la circulation dans les parties hautes des églises romanes a peu retenu l'attention. Il semble que le milieu du XIe s. marque une étape décisive en ce domaine, avec l'apparition et la généralisation rapide d'escaliers uniquement destinés à desservir les combles. Ces escaliers posent de nouveaux problèmes aux architectes. Ainsi, faut-il les dissimuler dans les maçonneries ou les mettre en évidence dans des tourelles participant à la définition des masses extérieures ? Mis à part quelques expériences précoces et exceptionnelles (Saint-Bénigne de Dijon), c'est dans le dernier tiers du XIe s. seulement que les escaliers furent reliés entre eux par de véritables systèmes de circulation, en Normandie bien sûr, mais parfois ailleurs (Cluny). L'adoption de la voûte pour la totalité de l'église devait toutefois limiter ces expériences — souvent inspirées par l'architecture romaine — avant que ne se développent, au XIIe s., des jeux plus formels sur le dédoublement des parois.


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