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La transmission de l'alba en ancien provençal

  • Autores: Elizabeth W. Poe
  • Localización: Cahiers de civilisation médiévale, ISSN 0007-9731, Vol. 31, Nº 124, 1988, págs. 323-345
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Two aspects of the manuscript tradition of the Old Provençal alba are striking : namely, the high concentration of these texts in the chansonniers C and R and their virtual absence from the chansonniers copied in Italy. Various observations concerning the location of the albas within the chansonniers and the odd misattributions of several of them lead to the hypothesis that the scribes of C and R drew most of their albas from a single source, specifically an alba-collection, which, though now lost, can be to some extent reconstructed. It must have contained ten of the surviving eighteen albas. It must have provided musical notation for the two most famous albas, Reis glorios and S'anc fui belha. It must have included albas of ail three types : songs of possession, songs of desire and hymns to the Virgin Mary. It apparently distinguished between albas of known authorship and those that were anonymous. It probably was assembled at the Narbonne-Béziers scriptorium in the last quarter of the thirteenth century. The existence of such a collection of albas is important for two reasons : it gives a clearer idea of how this genre was perceived in the late thirteenth century ; it illustrates one of the ways in which minor lyric genres managed to find a place in chansonniers organized for the most part according to the major genres canso, tenso, sirventes. If the albas do not figure in the Italian chansonniers, it is largely because the genre never gained popularity in Italy.

    • français

      Deux traits de la tradition manuscrite de l'alba provençale sautent aux yeux, notamment la concentration relative de ces textes dans les chansonniers C et R et leur quasi-absence des chansonniers compilés en Italie. Plusieurs observations en ce qui concerne la position spécifique des albas dans les chansonniers où elles apparaissent et les particularités des attributions de certaines d'entre elles amènent à l'hypothèse que les scribes de C et de R ont trouvé la majorité de leurs albas dans une unique source et que cette source a été un recueil d'albas. Maintenant perdu, ce recueil se laisse quand même reconstruire, du moins jusqu'à un certain point. Il devait contenir dix albas sur les dix-huit que nous en connaissons ; il devait fournir la notation musicale pour les deux albas les plus célèbres, Reis glorios et S'anc fui belha. Il devait être composé d'albas de tous genres : chansons de possession, chansons de désir et hymnes à la Sainte Vierge. Il faisait, semble-t-il, une distinction entre les albas dont l'auteur était connu et ceux qui restaient anonymes. Ce recueil a été très probablement compilé au dernier quart du XIIIe s. au grand scriptorium de Narbonne-Béziers. L'existence d'un tel recueil d'albas est importante pour deux raisons. D'abord, elle donne une idée plus claire sur la façon dont le genre était perçu à la fin du XIIIe s. Deuxièmement, elle illustre l'un des moyens par lequel les genres mineurs de la tradition lyrique provençale sont parvenus à prendre place dans les grands chansonniers, qui étaient organisés, pour la plupart, selon les genres majeurs canso, tenso, sirventes. L'absence des albas des chansonniers italiens est due dans une large mesure au fait que le genre n'est jamais devenu populaire en Italie.


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