At the end of the post-war reconstruction phase of European economies, it appears clearly that the Soviet pattern was too limited and oppressed a regime to be looked on as a credible alternative to the capitalist growth, in spite of the colonialist and imperialist nature of this latter development. Born at this moment, the journal L’homme et la société intended to improve the traditional socialist models with some sociological discoveries that the Bolshevik planners obviously did not know. On the other hand, another group of researchers decided to observe the Soviet experiment as well as the capitalist states as revealing samples of the same planetary tension. The basic question was to assess the structural effects of these new forms of social production that we call automation, the question that stands open till now.
À la fin de la période de reconstruction de l’Europe occidentale, il est devenu évident que les régimes soviétiques, limités et oppressifs, ne pouvaient représenter une alternative réelle à l’expansion du capitalisme, colonialiste et impérialiste. Apparue à ce moment, la revue L’homme et la société proposait d’enrichir les modèles socialistes traditionnels en leur incorporant les résultats de diverses sciences humaines ignorées des planificateurs bolcheviques, et préconisait donc la synthèse. D’autres courants de pensée prétendaient pour leur part observer l’expérience soviétique, au même titre que l’évolution des États capitalistes, comme un révélateur des mouvements et des tensions qui caractérisent notre monde. Il était question en fait de déterminer l’effet structurel des nouvelles formes de production qui étaient désignées, mais mal décrites, sous le nom d’automation. Ce débat ne s’est pas conclu avec la fin de l’Union soviétique, et continuera à peser sur nos échanges, tant qu’il ne sera pas à nouveau abordé.
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