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Resumen de Iconologie de la voix: du sermon De voce e verbo au Traitez de la voix et des chants

Laurence Wuidar

  • English

    Iconology of voice is investigated through philosophical and theological texts. The treatises of Gregory of Nyssa’s Life of St. Macrina, Augustine’s De voce et verbo and Jean Scot’s Commentary on St. John are analyzed from a musicological point of view. Does voice — and thus sound without words — have any significance? Is sound without words the language and manifestation of psyche? Gregory offers a sonorous picture of the death of his sister in which music, silence, cries and screams are described. Augustine questions the difference between the fragility of sound and the eternity of the word a well as the incarnation of Logos in temporary sounds and voice as the interface between inner life and the external world. Jean Scot, philosophical heir to both Gregory and Augustine, proposes a profound speculation on voice, as the manifestation of otherness. John the Baptist is the voice of another, he, whose identity is to be the voice, is the incarnation of somebody else. This theological speculation finds an echo in Marin Mersenne’s philosophical and musical.Keywords: altarpiece, Joan Figuera, Cagliari, Gothic art.

  • français

    Le but de cette contribution est de tracer une iconologie de la voix dans un ensemble de textes de nature théologique et philosophique avant l’époque moderne. Le son signifie-il indépendamment des mots ? Le son manifeste-il l’intériorité de l’âme et est-il miroir de la psyché ? Le récit de Grégoire de Nysse sur la vie de sainte Macrine, le sermon De voce e Verbo d’Augustin et le Commentaire sur l’évangile de saint Jean de Jean Scot Eurigène sont les trois textes analysés d’un point de vue musicologique. Grégoire offre un tableau sonore de la mort de sa sœur introduisant le lecteur dans la sémantique du son et du cri au sein d’un récit hagiographique. Le sermon d’Augustin interroge la nature passagère du son dans son union à la permanence du Verbe ainsi que la voix comme interface entre l’intériorité de l’être et l’extériorité du monde. Enfin Jean Scot pénètre dans les spéculations théologiques sur la voix comme miroir de l’autre : Jean Baptiste est voix d’un autre, voix de l’altérité qui transcende son identité propre. En cela, Augustin et Jean Scot ne sont pas sans rapport avec les considérations sur la voix du Traitez de la Voix et du Chant (1636) de Marin Mersenne qui clôt notre analyse : la voix est miroir de l’âme mais la voix du chanteur, comme celle de Jean, manifeste les passions d’un autre.


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