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Resumen de Une figure oubliée du monde rural : le garde particulier des châtelains de l’Ille-et-Vilaine sous la IIIe République

Jean-François Tanguy

  • español

    El guarda particular de las fincas existe desde mucho tiempo. Pero hasta el siglo xix, su estatuto era incierto y muy variado, lo que causó problemas cuando el desarrollo de las fuerzas del orden chocó con el aumento continuo del número de guardas entre 1800 y 1914. Desde 1870 y sobre todo 1880, la instalación de los republicanos al poder agudizó el problema: los guardas eran empleados, criados de los grandes propietarios, a menudo sus agentes electorales, cuando las leyes les permitían multar a los delincuentes en las tierras del dominio en lo que tocaba a los delitos de su competencia. Ahora bien, estos propietarios eran, en su mayoría, adversarios del poder republicano. De ahí un debate sobre quien tendría el poder de habilitar, destituir y reprender a los guardas, un debate reñido que llegó solo a soluciones parciales. Los textos, una vez promulgados, tenían además que tomar en cuenta, a nivel local, las relaciones entre notables, siempre muy complejas. Para ejercer estas funciones, encontramos a aldeanos modestos que tratan de mejorar su nivel de vida gracias a este trabajo, por otra parte mal pagado. Están a la vez en la sociedad campesina y a la margen de ésta, sus convecinos echándoles en cara su función de represión al servicio de la clase dominante. Después de 1918, el retroceso de la gran propiedad, nobiliaria u otra, la “toma de poder” del campesinado, apagan el debate y el guarda particular no tiene verdadera descendencia.

  • français

    Le garde particulier des propriétés existe depuis longtemps. Mais, jusqu'au xixe siècle, il relevait de statuts incertains et divers. L’essor des forces de maintien de l’ordre a posé la question alors que le nombre des gardes augmentait entre 1800 et 1914 – en France. À partir de 1870 et surtout de 1880, l’installation au pouvoir des Républicains a aiguisé le problème : les gardes étaient des employés, des domestiques, des grands propriétaires, souvent leurs agents politiques, alors même que les codes leur accordaient le droit de verbaliser les contrevenants sur les terres dont ils avaient la garde et pour les délits relevant de leur compétence. Or, ces propriétaires étaient, pour la plupart, des adversaires du pouvoir en place. Il s’ensuivit un débat sur le droit d’agréer, de révoquer, de réprimander les gardes, débat aigu et qui ne déboucha que sur des solutions partielles. Les textes, même promulgués, devaient d’ailleurs toujours tenir compte des relations interpersonnelles entre notables, fort complexes à la campagne. Pour exercer la fonction, on trouve des ruraux modestes qui cherchent à améliorer leur niveau de vie par un travail d’ailleurs mal rémunéré. Ils sont à la fois inclus dans la société paysanne et en marge de celle-ci, leurs congénères leur reprochant d’être des agents de répression au service de la classe dominante. Après 1918, le recul de la grande propriété, nobiliaire ou bourgeoise, la « prise de pouvoir » de la paysannerie éteignent le débat, et le garde particulier n’a plus de véritable descendance.


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