The subjective rights sub specie real nature tends to be more and more detached from their reference to the being. Here, the person becomes the outcome of a process issued from its sole action - esse sequitur operari. This is the making of a merchandise. And we can observe this process in property law as well as in familial law, and in labour law as well as in academic policy. Therefore utilitarian thought has imposed interest in place of the being, and then it withdrew roman realism just as rationalistic idealism. Hence the reign of a new concrete and empirical (but collective) subjectivity that only concerns actors on a market. The "service" substituted to the substance of the being here dominates. After the crisis of the possibility of the real mind, we attend the crisis of the real mind; and likewise from the crisis of the real thing to the one of the ideal thing, from the crisis of the object to the one of the subject, which finally leads to nihilism.
Les droits subjectifs de nature réelle se sont de plus en plus coupés de leur référent dans une chose. Et la personne y devient le résultat d’un processus partant de sa seule action. Chosification qui la transforme en marchandise, du droit des biens à celui du mariage, du droit du travail au statut même de l’université. Ainsi un utilitarisme a imposé l’intérêt à la place de la chose, et a éliminé le réalisme romaniste comme l’idéalisme rationaliste. D’où le règne d’une nouvelle subjectivité concrète et empirique mais collective qui en appelle aux seuls acteurs d’un marché. La « prestation » substituée à la substance de la chose y domine. C’est le naufrage du réel pensé après celui réel pensable, de la chose idéale après la chose réelle, du sujet après l’objet, ce qui débouche sur un nihilisme.
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