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Resumen de Migration et (contre)révolution dans le Golfe: politiques migratoires et politiques de l’emploi en Arabie saoudite

Hélène Thiollet

  • español

    Al tiempo que las revoluciones políticas ponían en dificultad a los regímenes autoritarios de Oriente Medio, las monarquías del Golfo y, en particular, Arabia Saudita han desarrollado a escala nacional e internacional políticas «contra-revolucionarias». Más allá de la represión contra la oposición política, Arabia Saudita se lanza en una campaña de reforma de la inmigración y del empleo con la voluntad de reducir los factores estructurales que conllevan un descontento económico y social de su población y prevenir así una revolución. Auténtica ingeniería social, tales políticas se inscriben en una tendencia acentuada de politización de la inmigración desde principios de los años 1990 y de la construcción de una «amenaza migratoria» como factor de riesgo existencial contra la integridad de la nación saudita. En este artículo avanzamos la idea que, más allá del cambio de régimen, se trata en efecto de evitar el riesgo de una «revolución social» – según el término de Theda Skocpol – reafirmando las relaciones de clase entre extranjeros y nacionales y la dominación de los segundos por parte de los primeros.

  • français

    Alors que des révolutions politiques mettaient à mal les régimes autoritaires du Moyen-Orient, les monarchies du Golfe et, en particulier, l’Arabie saoudite, ont déployé à l’échelle nationale et internationale des politiques « contre-révolutionnaires ». Au-delà de la répression de l’opposition politique, l’Arabie saoudite se lance dans une campagne de réforme de l’immigration et de l’emploi qui a vocation à réduire les facteurs structurels de mécontentement économique et social de sa population et « prévenir » une révolution. Véritable ingénierie sociale, ces politiques s’inscrivent dans une tendance lourde de politisation de l’immigration depuis le début des années 1990 et de construction de la « menace migratoire » comme risque existentiel pour la pérennité de la nation saoudienne. On avance dans cet article l’idée qu’au-delà du changement de régime c’est bien le risque d’une « révolution sociale », selon les termes de Theda Skocpol, qui veut être évité en réaffirmant les rapports de classe entre étrangers et nationaux et la domination des seconds sur les premiers.

  • English

    In the wake of the Arab springs, the Gulf monarchies and Saudi Arabia in particular have launched counter-revolutionary policies both at the domestic and international level. Beyond the repression of political opponents, Saudi Arabia initiated a series of reforms in the field of immigration and labour market policies. Their goal was to dismiss the socio-economic discontent of Saudis and to repent a potential uprising. The political engineering involved to shape institutions and behaviours is embedded is a long term trend of politicization of migration as a key existential threat for the country. We argue that beyond regime change, the risk of a “social revolution”, according to the terms of Theda Skocpol, is what looms ahead for Saudi policy makers. The reforms can therefore be understood as an effort to reinforce the class divisions between nationals and foreigners and the domination of the former on the latter.


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