This article draws out a dimension of language as it has been imagined by East-Central Europeans, a dimension that has been sustained by their choice of the French-speaking world (francophonie). This imaginary dimension is marked by the embrace of this language by way of an exile undertaken in opposition to the Soviet regime. In this context, the French language provides a refuge from totalitarian language. Further, for the authors who have chosen this path, French, while serving as a “cultural home,” can also provide a principle by which identity can be modulated. To this end, this article explores how authors represent the French language and the way in which this should be integrated into French-speaking discourses, so that a possible “francosphere” can emerge.
Cet article se propose de faire apparaître l’imaginaire de la langue que nourrit la francophonie choisie d’Europe médiane. Cet imaginaire est marqué par l’adhésion à cette langue au travers d’un parcours exilique fait à l’encontre du régime soviétique. La langue française agit alors comme un refuge face à langue totalitaire. En outre, en même temps que cette langue agit comme un « foyer culturel », elle est également un principe de modulation identitaire pour les auteurs qui en font le choix. Ainsi, notre propos consiste à étudier la représentation que les auteurs donnent de cette langue et la façon dont celle-ci doit être intégrée au sein des discours francophones afin de faire émerger une possible « francosphère ».
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