El presente artículo tiene por objeto explicar cómo los lectores del primer cotidiano de la Nueva España, el Diario de México (1805-1812), tomaron la pluma para disertar sobre múltiples asuntos que interesaban a los miembros de la sociedad Novohispana y establecer así un puente de diálogo por medio de las cartas que enviaban al periódico. En consecuencia, la carta se convirtió en un género del discurso cuyos rasgos sirvieron como soporte de la comunicación entre individuos no caracterizados por sus cargos en la función pública de un régimen político declinante. Dado el carácter abierto y flexible de estos textos, los lectores-autores crearon una nueva forma de comunicación más acorde con una esfera pública en trance de constituirse al margen de la estructura social del Antiguo Régimen.
L'objet de cet article est d'expliquer comment les lecteurs du premier quotidien de Nouvelle Espagne, le Diario de México (1805-1812), prirent la plume pour disserter sur de multiples sujets qui intéressaient la société et établir de la sorte un pont de dialogue grâce aux lettres qu'ils adressaient au journal. De ce fait, la lettre devint un genre du discours, appelé, de par ses caractéristiques, à servir de support à une communication entre des individus non définis par leurs charges au sein de la fonction publique d'un régime politique sur le déclin. Compte tenu du caractère ouvert et flexible de ces textes, les lecteurs / auteurs générèrent une nouvelle forme de communication plus en accord avec une sphère publique sur le point de se construire en marge de la structure sociale de l'Ancien Régime.
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