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Resumen de De l’absence de débris grossiers dans les rythmites tidales de la transgression laurentienne, moyen estuaire du Saint-Laurent (Québec)

Jean-Claude Dionne

  • English

    Deposited during the Laurentian Transgression (6 to 5 ka BP), the tidal rhythmites, exposed in various localities of the upstream area of the middle St. Lawrence estuary do not contain any debris coarser than fine to medium sand, whereas the modern muddy and clayey tidal flat is covered by abundant clasts of various size ranging from pebbles to mega-boulders. Although less frequent, there is coarse debris in the three recent (0.1 to 0.9 ka) intertidal facies exposed in the microcliff of the high marsh at Montmagny and Sainte-Anne-de-Beaupré. The absence of coarse debris in the mid-Holocence tidalites remains difficult to understand and explain. The existence of a warmer climate without an ice cover in winter at the time is interesting but unlikely. It is suggested instead that when the Laurentian Transgression occurred, the clay substrate of the modern tidal flat was covered by a fine grained deposit similar to the silty-clay deposit exposed at the base of the cliff cut into the 8‑10 m terrace at Montmagny which is dated 8 to 7 ka. In this case the coarse debris lag characterizing the erosion surface cut into the Goldthwait Sea clay was not exposed; consequently, coarse debris were not available for reworking by shore ice, waves and tide currents. Following land emergence after 4 ka BP, erosion of the silty-clay deposit exposed the former coarse debris lag whereas additional coarse material was most likely added during the last millennium. Consequently, there is a great contrast between the mid-Holocene tidalites and the modern tidal flat deposit.

  • français

    Mises en place lors de la Transgression laurentienne (6 à 5 ka BP) dans le secteur amont du moyen estuaire, les rythmites intertidales limono-sableuses exposées dans la partie supérieure des diverses coupes examinées ne contiennent pas de sédiments détritiques plus grossiers que du sable fin à moyen, alors que la batture vaseuse et argileuse actuelle est couverte de cailloux de tailles variées allant du galet au méga-bloc. Bien que peu abondants, on trouve, par contre, des cailloux dans les trois faciès intertidaux plus récents (0,1 à 0,9 ka) exposés dans la micro-falaise du schorre supérieur en érosion, à Montmagny et à Sainte-Anne-de-Beaupré. L’absence de cailloux dans les rythmites intertidales de l’Holocène moyen demeure difficile à comprendre et à expliquer. L’hypothèse d’une période plus chaude sans couvert glaciel hivernal est séduisante mais peu plausible. On pense plutôt que, lors de la Transgression laurentienne, la batture argileuse actuelle était recouverte d’un dépôt semblable à celui observé à la base de la falaise vive de la terrasse de 8‑10 m à Montmagny, daté de 8 à 7 ka BP. Si tel était le cas, les cailloux résiduels reposant sur la surface d’érosion taillée dans l’argile de la Mer de Goldthwait, entre 9 et 8 ka, n’étaient pas exposés à l’action des glaces d’estran ni à celle des vagues et des courants de marée. Postérieurement à l’émersion des terres (après 4 ka BP), l’érosion aurait érodé le dépôt limono-argileux au-dessus de la surface argileuse et exposé les cailloux concentrés sur la surface d’érosion taillée dans le substrat argileux. Les cailloux actuellement visibles sur la batture comprennent donc ceux mis en place avant la Transgression laurentienne et ceux qui se sont ajoutés au cours des derniers millénaires.


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