Six semaines avant sa mort, Rousseau se retire à Ermenonville. Croisant une lecture de la Correspondance et des textes autobiographiques, cet article reconstruit le cadre, les enjeux et les motifs de cette ultime retraite. La nature profonde et la signification de cet isolement volontaire impose le recours à une philosophie de l’asile et de l’hospitalité. L’ethos de ce retour à soi révèle le lien intrinsèque existant entre l’expérience du refuge et celle du bonheur. La mythologie d’Ermenonville est l’emblème de l’asile heureux et le symbole de la retraite définie comme savoir-vivre
Six weeks before his death, Rousseau retired to Ermenonville. A cross between a reading of correspondence and autobiographical text, this article reconstructs the context, challenges and reasons for the ultimate retreat. The very nature and meaning of voluntary isolation requires the application of a philosophy of asylum and hospitality. The ethos of this return to self reveals the intrinsic link between the experience of refuge and a contented soul. The mythology of Ermenonville is the emblem of happy asylum and the symbol of contented retreat of a determined life
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