Retraite et dévotion dans les romans monastiques de Michel-Ange Marin

• Autores: Nicolas Brucker
• Localización: Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle, ISSN 0070-6760, Nº 48, 2016 (Ejemplar dedicado a: Se retirer du monde), ISBN 9782707190666, págs. 73-88
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • Retreat and devotion in Michel-Ange Marin’s monastic novels
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• Resumen
  • English

    Contrary to the conception that is spread both in public opinion and in literature, Michel-Ange Marin, of the order of minims, offers in its feminine monastic novels an attractive image of the retired way of life. In order to enlighten his reader, he gives, as onto a stage, the show of the virtues, in situations and in places which underline the various functions of retreat, whether it is in or outside the convent, in the depth of society or in the heart of the desert, and insists on the importance of the choice agreed by the girl to the type of retreat that she takes up. To retort to the attacks of which the conventual life is the target, Marin chooses to tell the stories of successful religious vocations. Through them, he intends to rehabilitate devotion, which he makes an essential mark of the opposition between Christianity and the philosophy of Enlightenment

  • français

    Contrairement à la conception répandue dans l’opinion et dans les lettres, Michel-Ange Marin, religieux minime, offre dans ses romans monastiques féminins une image attrayante de la vie retirée. Pour édifier son lecteur, il donne, comme sur une scène, le spectacle des vertus, dans des situations et dans des lieux qui soulignent les différentes fonctions de la retraite, qu’elle soit dans ou hors du cloître, au cœur du monde ou au fond des déserts, et insiste sur l’importance du choix consenti par la jeune fille au type de retraite qu’elle embrasse. Aux attaques dont la vie conventuelle est la cible, Marin choisit de répliquer en contant des histoires de vocations religieuses réussies. À travers elles, il entend réhabiliter la dévotion, dont il fait un marqueur essentiel de l’opposition entre le christianisme et la philosophie des Lumières