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L’idée et la pratique de la retraite dans le combat antiphilosophique

  • Autores: Didier Masseau
  • Localización: Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle, ISSN 0070-6760, Nº 48, 2016 (Ejemplar dedicado a: Se retirer du monde), ISBN 9782707190666, págs. 41-56
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The concept and the practice of the retreat in the anti philosophical fight
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      In the second half of the 18th century, the definite retreat from the world is no longer perceived as a necessary or enviable ideal, because only the requirement of sociability and public utility matter – which creates then a lively quarrel between philosophers and their religious adversaries who defend the legitimacy of the monastic life. Yet the anti philosophers – under the hold of cultural fashions – multiply precautions in order for the retreat to conciliate with life in society. Protestants are more reserved toward the solitary conduct, believing that meditation runs the risk to be lost when the presence of others no longers plays its protective role. A current of thought, too often neglected, finally boast the retreat, when its role is to help the awakening to the ‘‘intimate sense’’ allowing the access to the primary elements of existence. Such a position, which isn’t the one of 18th century philosophers, is nonetheless placed outside of the opposition between Enlightenment and anti-Enlightenment. It will be echoed by Merleau-Ponty in the 20th century

    • français

      Dans la deuxième moitié du 18e siècle le retrait définitif du monde n’est plus perçu comme un idéal enviable ou nécessaire, car seules importent l’exigence de sociabilité et l’utilité publique, d’où une vive querelle entre les philosophes et leurs adversaires religieux qui défendent le bien-fondé de la vie monastique. Pourtant les antiphilosophes, sous l’emprise des modes culturelles, multiplient les précautions pour que la retraite puisse se concilier avec la vie en société. Les protestants sont plus réservés à l’égard de toute conduite solitaire, estimant que la méditation risque de s’égarer quand la présence des autres ne joue plus son rôle de garde-fou. Un courant, trop souvent négligé, prône enfin la retraite, lorsque celle-ci favorise l’éveil du « sens intime » permettant d’accéder aux données premières de l’existence. Une telle position, qui n’est pas celle des philosophes du 18e siècle, se situe pourtant en dehors de l’opposition entre Lumières et anti-Lumières. Elle trouvera, au 20e siècle, des échos chez Merleau-Ponty


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