« Les biens d'équipement professionnels en France: une compétitivité médiocre »

• Autores: Fabrice Hatem
• Localización: Revue d'economie industrielle, ISSN 0154-3229, Nº. 40, 1987 (Ejemplar dedicado a: L'investissement en France), págs. 81-97
• Idioma: francés
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• Resumen
  • français

    L'industrie française des biens d'équipement est-elle aujourd'hui en mesure d'offrir les produits et les services qui lui permettront d'accroître ou de simplement maintenir ses parts de marché, tant en France que sur les marchés internationaux ? Rien n'est moins sûr. Certes, l'héritage du passé est loin d'être négatif. Avec un taux de croissance de près de 3 % l'an entre 1973 et 1985, notre industrie d'équipement n'a pas connu, globalement, le déclin tant évoqué aujourd'hui pour l'ensemble de l'économie française. Mais les chances de nos industries pour l'avenir sont aujourd'hui incertaines : le tassement des grands programmes publics, en France comme dans les pays en développement affaiblit l'un de leurs principaux atouts, tandis que se révèlent de graves lacunes structurelles. L'adaptation aux nouvelles règles du jeu industriel, caractérisés à la fois par la mondialisation et la fragmentation des marchés, se fera-t-elle avec une rapidité suffisante pour empêcher, dans des pans entiers de notre industrie d'équipement, une perte d'autonomie par rapport à des concurrents plus puissants et mieux implantés sur les marchés internationaux ? L'industrie française des biens d'équipement est-elle aujourd'hui en mesure d'offrir les produits et les services qui lui permettront d'accroître ou de simplement maintenir ses parts de marché, tant en France que sur les marchés internationaux ? Rien n'est moins sûr. Certes, l'héritage du passé est loin d'être négatif. Avec un taux de croissance de près de 3 % l'an entre 1973 et 1985, notre industrie d'équipement n'a pas connu, globalement, le déclin tant évoqué aujourd'hui pour l'ensemble de l'économie française. Mais les chances de nos industries pour l'avenir sont aujourd'hui incertaines : le tassement des grands programmes publics, en France comme dans les pays en développement affaiblit l'un de leurs principaux atouts, tandis que se révèlent de graves lacunes structurelles. L'adaptation aux nouvelles règles du jeu industriel, caractérisés à la fois par la mondialisation et la fragmentation des marchés, se fera-t-elle avec une rapidité suffisante pour empêcher, dans des pans entiers de notre industrie d'équipement, une perte d'autonomie par rapport à des concurrents plus puissants et mieux implantés sur les marchés internationaux ?

  • English

    Is the french capital goods industrable to supply the products and services which will make possible to increase or even to maintain market shares, in and outside France ? Nothing is certain yet. The inheritance from the pars years is far from being negative. With a 3 % growth yearly from 1973 to 1985, our industry of equipment goods has been far from the decline which is so often mentionned nowadays for the whole of the french economy. But future prospects are today very incertain ; the slowdown of big public equipment programmes, in France as well as in the developing countries, weakens one of the major markets of the french equipment industries, whereas severe structural deficiences are apparent. The main question is whether the adaptation to the new rules of the industrial game, caracterized by the internationalization process and the fragmentation of markets, will be quick enough to prevent, for large parts of our capital goods industry, a loss of autonomy towards foreign competitors, more powerfull and better implanted on the international markets. Is the french capital goods industrable to supply the products and services which will make possible to increase or even to maintain market shares, in and outside France ? Nothing is certain yet. The inheritance from the pars years is far from being negative. With a 3 % growth yearly from 1973 to 1985, our industry of equipment goods has been far from the decline which is so often mentionned nowadays for the whole of the french economy. But future prospects are today very incertain ; the slowdown of big public equipment programmes, in France as well as in the developing countries, weakens one of the major markets of the french equipment industries, whereas severe structural deficiences are apparent. The main question is whether the adaptation to the new rules of the industrial game, caracterized by the internationalization process and the fragmentation of markets, will be quick enough to prevent, for large parts of our capital goods industry, a loss of autonomy towards foreign competitors, more powerfull and better implanted on the international markets.