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Langues et enseignement technique et professionnel en Mauritanie

  • Autores: Simone Lecointre, Jean Paul Nicolau
  • Localización: Linx, ISSN 0246-8743, Nº Extra 6, 2, 1995 (Ejemplar dedicado a: Difficultés linguistiques des jeunes en formation professionnelle courte. Diagnostic et propositions de remédiation. De la langue ordinaire au technolecte. Actes du Colloque international de Paris X), págs. 465-488
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      The arabization policy that has been led in Mauritania for more than 20 years, especially in National Education, has caused an increase in the number of non-French-speaking pupils. The recent plan to modernize Technical Schools and Vocational Training - although ambitious - has not hitherto taken the linguistic dimension into account. For ideological and - above all - practical reasons, future technicians have no training in French : hence the (vocational) training given in French is not very efficient, and the pupils have no access to technical documentation ; they fall short of firms expectations, where French is the working language and in all likelihood will keep that status in the framework of economic development. At the present time, vocational training places more importance on technical "know-how", not well-mastered by learners who lack technical "knowledge" and who are unable to understand and produce an argumentative discourse about their practice. The simple question of argumentative connectors is extremely difficult for them, when in fact grasping the necessary relationships that constitute a given technology is based on their ability to argue, which determines the quality of training. The officials, at present, seem to have assessed the consequences of these deficiencies and, aiming at a double efficiency - of both training and development -, are wondering whether or not they should give more importance to French language learning.

    • français

      La politique d'arabisation conduite en Mauritanie depuis plus de 20 ans, notamment dans l'Éducation Nationale, a aujourd'hui pour conséquence l'accroissement du nombre d'élèves non francophones. Le récent projet de rénovation de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, pourtant très ambitieux, n'a pas pris en compte jusqu'ici la dimension linguistique. Pour des raisons idéologiques et - surtout - pratiques, les futurs techniciens ne reçoivent pas de cours de français : de ce fait la formation (professionnelle) dispensée en français est mal reçue, et les élèves n'ont pas d'accès à la documentation technique ; ils sont dans l'incapacité de répondre aux attentes de l'entreprise, où le français est la langue de travail et vraisemblablement le restera dans la perspective du développement économique. La formation professionnelle privilégie actuellement un "savoir- faire" technique mal maîtrisé par des apprenants privés de "savoir" technique, et peu en mesure de comprendre et produire un discours argumenté sur leur pratique. La simple question des connecteurs argumentatifs s'avère déjà représenter pour eux une difficulté majeure. Or l'appréhension des relations nécessaires qui définissent une technologie repose sur cette capacité d'argumentation, seule garante de la qualité de la formation. Il semble que les responsables prennent actuellement la mesure des conséquences de ces carences et, dans la perspective d'une double efficacité - au plan de la formation comme au plan du développement - s'interrogent sur l'opportunité de redonner à l'apprentissage du français une nouvelle importance.


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