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Victor Hugo et les graveurs de son temps

  • Autores: Gérard Blanchard
  • Localización: Communication et langages, ISSN 0336-1500, Nº 62, 1984, págs. 65-85
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • L'actualité de Victor Hugo nous amène aujourd'hui à une réflexion sur le livre « romantique » qui établit un rapport nouveau du texte et de l'image. Voire. C'est dans le domaine de l'estampe que cela se passe tout d'abord. Victor Hugo, côté plastique, commence à dessiner comme tout le monde des « carnets de voyages ». Il aime l'eau-forte alors que la mode est aux bois gravés. Il est plutôt conservateur quant à la matière même du livre. Les « rejets » géniaux de ses vers ne sont pas faits pour être vus mais dits. Ses « enjambements » audacieux sont cachés dans la coupe, illusoirement classique, de l'alexandrin. C'est involontairement qu'il subit le contrecoup de l'illustration dans les périodiques. Le journal, qu'il apprécie vivement, ne l'est pas. Mais qu'arrive le malheur (la mort de Léopoldine, le 4 septembre 1848, coupe Les Contemplations en deux matériellement avec une ligne de points de suspension), l'exil (Jersey d'abord, de 1852 à 1855 avec l'expérience spirite) et voilà un autre Hugo qui se révèle à lui-même. Avec un certain bonheur il se livre aux vagues de l'inconscient. Il pratique alors le dessin comme une sorte d'exercice spirituel, comme une calligraphie zen.


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