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Rapport de synthèse final

  • Autores: René Lhénaff
  • Localización: Quaternaire, ISSN 1142-2904, Nº. 2-3, 1983, págs. 123-131
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      Six chief conclusions may be pointed out from reports and discussions : 1) The word « Villafranchian » is not valid because it has not precise chronostratigraphic signification. Consequently, it cannot be considered as a geological stage but only as a certain unit of time of which limits and subdivisions must be determined. 2) The new datation of the Perrier-Etouaires layer does not change the villafranchian lower limit because Vialette layer might be dated from 3,2 millions years ago. In return, the upper limit remains debated by specialists (1, 2 to 0,9 million years ago), but it cannot happen after 900 000 years ago. 3) The classical subdivisions are not discussed, but their chronological limits remain unprecise for want of continued series of fauna. 4) The fauna evolution reflects villafranchian climatic modifications, but is all together slower and more various than these last. In return, flora clearly shows a progressive climatic degradation between 3,2 and 2,4 millions years ago, leading to a marked dry crisis, after, begin the quaternary climatic oscillations. 5) A certain correlation can be established between climatic evolution and morphogenetic stages, but is often more complex because neotectonics interferes with climatic changes. 6) Chronological discrepancies of morphogenesis from a region to another must be underlined. They point out that the complex mosaic of mediterranean lands yet exists from Villafranchian.

    • français

      Six conclusions essentielles se dégagent des rapports et débats : 1) Le terme de « Villafranchien » n'a pas de validité faute d'être défini par une chronostratigraphie précise. II ne peut être considéré comme un étage, mais seulement comme un laps de temps dont il convient de fixer les limites et les subdivisions. 2) La nouvelle datation du gisement de Perrier-Etouaires ne remet pas en cause la limite inférieure du Villafranchien dans la mesure où le gisement de Vialette pourrait bien dater de — 3,2 M.A. En revanche, la limite supérieure reste discutée entre spécialistes (— 1,2 à — 0,9 MA), en aucun cas, elle ne peut cependant être postérieure à — 0,9 MA. 3) Les subdivisions classiques ne sont pas remises en cause, mais leurs limites chronologiques demeurent imprécises faute de disposer de séries continues de faunes. 4) L'évolution des faunes est le reflet des modifications climatiques survenues au cours du Villafranchien, mais elle est à la fois plus lente et plus nuancée que ces dernières. Par contre les flores permettent d'identifier clairement une dégradation progressive du climat entre — 3,2 et — 2,4 MA aboutissant à une crise de sécheresse accusée, après quoi débute le rythme des oscillations climatiques quaternaires. 5) Les étapes de la morphogenèse apparaissent en corrélation plus ou moins évidente avec cette évolution climatique car la déstabilisation des versants résulte en fait d'une combinaison complexe de la néotectonique et du climat. 6) Suivant les régions, des décalages chronologiques sont constatés dans les étapes de la morphogenèse. Ils soulignent l'existence, dès le Villafranchien, d'une marqueterie régionalisée des milieux méditerranéens.


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