Simona Naspetti, Marie Reine Bteich, Patrizia Pugliese, Nadine Salame
n Lebanon, the agricultural sector suffers from both internal and external problems that opposed its development. Relatively high production costs, unregulated use of chemicals and the absence of extension services can be considered the most important in addition to groundwater pollution, high-level migration towards cities, lack of economic policy for internal and external market, and finally the inability of the government to finance the sector. In this context, organic farming might be considered as a possible alternative to the current crisis of the sector, and could be a solution to many of the abovementioned problems. In an attempt to thoroughly understand why Lebanese farmers do not apply the organic methods of production, this paper illustrates the results of a study on farmers’ motivations for adopting either the organic or the conventional farming practices. In order to carry out the research, the means-end approach (Reynolds and Gutman, 1988) has been applied. The analysis methodology traditionally used for consumer analysis has been modified and adapted to investigate the cognitive structures (objective networks) of 35 Lebanese farmers. The results help understand the reasons determining the choice of the type of agriculture to adopt and underlie the diversity of the motivations between organic and conventional farmers.
Au Liban, des défis de caractère interne et externe pèsent sur le secteur agricole et freinent son développement. Des coûts de production élevés, l’utilisation non règlementée des produits chimiques et l’absence de services de vulgarisation peuvent être considérés comme les principaux verrous qui s’ajoutent à la pollution des eaux souterraines, à l’importante migration vers les villes, au manque de politiques économiques pour le marché interne et externe et enfin, l’incapacité du gouvernement à financer ce secteur. Dans ce contexte, l’agriculture biologique peut être considérée comme une alternative possible face à l’actuelle crise du secteur et pourrait être une solution aux nombreux problèmes évoqués précédemment. En vue de comprendre pourquoi les exploitants libanais n’adoptent pas le mode de production biologique, dans ce travail nous allons illustrer les résultats d’une étude sur les motivations qui amènent les exploitants à opter pour des pratiques agricoles biologiques ou bien conventionnelles. Afin de réaliser cette recherché, l’approche de la chaîne moyens-fins (Reynolds et Gutman, 1988) a été retenue. La méthodologie utilisée traditionnellement pour l’analyse des consommateurs a été modifiée et adaptée pour explorer le chaînage cognitif (réseaux objectifs) de 35 exploitants libanais. Les résultats permettent de comprendre les raisons qui déterminent le choix du type d’agriculture à adopter et expliquent la diversité des motivations entre producteurs biologiques et conventionnels.
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