This paper considers Huysman’s work as revealing what Hausmann’s urbanism produced, in terms of change of scale and especially rupture between outside and inside, public and private. To do so, after having analysed through Dutch painting what the concept of “intimacy”, supposed to be destroyed by the “Americanisation” of cities and towns, entails, the study analyses À vau-l’eau (Downstream) and À rebours (Against the Grain) as novels written during this period in order to provoke a crisis in what then appeared to be an urban schizoid break, through Folantin’s grotesque wandering and des Esseintes’ paranoid self-imprisonment
Cet article propose de considérer l’oeuvre de Huysmans comme un révélateur de ce qu’opère l’urbanisme haussmannien, en termes de changement d’échelle et surtout de coupure entre extérieur et intérieur, entre sphères publique et privée. Pour ce faire, après avoir cherché à comprendre, grâce à l’exemple de la peinture hollandaise, à quoi correspond cette « intimité » que « l’américanisation » de la ville anéantirait, il envisage À vau-l’eau et À rebours comme des romans qui se font pendant afin de mettre en crise ce qui apparaît dès lors comme une véritable schize urbaine, par l’opposition entre la grotesque errance de Folantin et l’enfermement paranoïaque de des Esseintes
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