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Des villes épargnées ? L'épidémie de choléra de 1832 à Elbeuf

  • Autores: Alain Becchia
  • Localización: Annales de démographie historique, ISSN 0066-2062, Nº 1, 1990 (Ejemplar dedicado a: Démographie des villes et des campagnes), págs. 53-70
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      In Normandy, Rouen and Elbeuf were proportionally less affected by the epidemic of cholera in 1832 than the "communes" of their suburbs. Elbeuf, our main study, was nevertheless a polluted, unwholesome industrial town overpopulated by factory workers who lived in very poor conditions. And yet only 3.2 percent of its inhabitants were stricken and 1.2 percent died (Its suburbs were much more affected). It would appear that the town defended itself better thanks to some vigourous administrative measures : public health measures, fight against promiscuity in furnished rooms, disinfection, the fitting-out of an hospital. In addition, the poors were provided with food and firewood, not out of charity but because they constituted the weaker point through which an épidémie would hâve likely filtered into town. On the other hand, an unexpected épidémie of measles in 1838 claimed more victims than the choiera, an évidence that the urban milieu was still vulnérable.

    • français

      En Normandie, les villes de Rouen et d'Elbeuf furent proportionnellement moins touchées par l'épidémie de choléra de 1832 que les communes de leurs agglomérations. Elbeuf, plus spécialement étudiée ici, était pourtant une ville industrielle, insalubre, très polluée, où s'entassait une population ouvrière dans des conditions de vie très difficiles. Pourtant seuls 3,2 % des habitants furent atteints et 1,2 % décéda (la banlieue fut beaucoup plus frappée). La ville semble s'être mieux défendue grâce à de vigoureuses mesures administratives : mesures d'hygiène publique, lutte contre la promiscuité dans les garnis, désinfections, aménagement d'un hôpital. On distribua aussi des vivres et du bois de chauffage aux pauvres, non par charité mais parce qu'ils constituaient le maillon faible par lequel l'épidémie risquait de s'introduire dans la ville... En revanche, une épidémie inopinée de rougeole fit en 1838 plus de victimes que le choléra, ce qui montre bien sûr que le milieu urbain restait très vulnérable.


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