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Les soins prodigués aux enfants: influence des innovations médicales et des institutions médicalisées (1750-1914). Médecine et déclin de la mortalité infantile

  • Autores: Marie France Morel
  • Localización: Annales de démographie historique, ISSN 0066-2062, Nº 2, 1989 (Ejemplar dedicado a: Le déclin de la mortalité), págs. 157-181
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      How far can medical progress and new forms of medical intervention be held responsible for the noticeable decline of infant mortality which begins as early as 1750 in some countries like France and becomes more marked after 1890 ? In the first period ( end of the XVIIIth - beginning of the XIXth century), few lives are saved but in many countries (such as France, England and Germany), doctors and statemen become conscious of the need for emergency measures to save more babies ; a medical way of raising children begins to be used by the families from the elites ; but therapeutics are still inefficient for infant illnesses. During the major part of the XIXth century, progresses are slow (as for example in the treatment of diphteria), but hygienism tries to fill the gap ; widespread vaccination against smallpox enables medical men to enter into most families. Only at the end of the century, with the massive and often authoritarian diffusion of the pastorian techniques of hygiene and of the first vaccines and serums, can scientific medecine really influence the decline of infant mortality. Comparisons between France, England, Germany and United-States show that everywhere doctors have urged to create dispensaries where mothers could be taught the precepts of the new medicine. Nevertheless, traditional behaviours have survived long in the XXth century. But the decisive decline of infant mortality is already obvious before 1914.

    • français

      Dans quelle mesure les progrès de la médecine et les formes nouvelles de l'interventionnisme médical sont-ils responsables de la baisse sensible de la mortalité infantile qui commence dès 1750 dans certains pays comme la France et qui s'accentue nettement à partir des années 1890 ? Dans une première période (fin du XVIIIe - débuts du XIXe siècle), les gains sont faibles ; mais c'est le moment où, dans plusieurs pays (notamment la France, l'Allemagne et l'Angleterre), médecins et administrateurs prennent conscience de la nécessité d'enrayer la surmortalité des enfants ; une puériculture médicalisée commence à être possible et se diffuse chez les élites ; mais, pour les maladies infantiles, les thérapeutiques sont encore peu efficaces. Pendant la majeure partie de XIXe siècle, la médecine progresse peu (comme par exemple dans le traitement de la diphtérie), mais l'hygiénisme cherche à pallier la faible efficacité thérapeutique et, grâce à la vaccination antivariolique, le personnel médical pénètre peu à peu dans les familles. C'est seulement à la fin du siècle, avec la diffusion massive et souvent autoritaire des techniques de l'hygiène pastorienne et des premiers vaccins et sérums, que la médecine savante influe d'une manière décisive sur la baisse de la mortalité infantile. A cet égard, la comparaison entre la France, l'Angleterre, l'Allemagne et les Etats-Unis montre que, partout, les médecins ont poussé à la création d'organismes de soins, destinés à diffuser auprès des mères les préceptes de la nouvelle puériculture médicalisée. Malgré ces offensives vigoureuses, les anciennes pratiques ont souvent perduré fort avant dans le XXe siècle. Grâce à la médecine pastorienne, le recul décisif de la mortalité infantile est cependant bien acquis dès avant 1914.


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