Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Les métis en Indochine

  • Autores: Pierre Guillaume
  • Localización: Annales de démographie historique, ISSN 0066-2062, Nº 1, 1995 (Ejemplar dedicado a: Les réseaux de parenté), págs. 185-195
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      The 1936 census confirms the importance of metisses who are becoming the majority of peoples who have the right to vote in the colony. Statistiques of marriages show, for the thirties, the multiplication of legal union between French men and Indochinese women or, more exceptionnaly, between Indochinese men and French women, without speaking of concubinage. Metisses exist in Indochina for a long time so, about 1860, religious institutions have kept care of them. Then charitable institutions of many kinds worked in the same way and, at last, the colonial government itself interfered. Unions, legal or not, with native people appealed very contrasted judgements. Many witnesses says the charm of Indochines girls but others described them as formidable spouses. For children born of these unions they are seen as well as living and propitious syntheses of the two races qualities as the product of all their vices. It is very difficult for them to take place in the European or in the Annamite world, even if they are legitime or recognized children and there is a risk they become ennemies of France while they would be precious friends if they had been well treated. In name of race purity, the Vichy government strictly condemned métissage, by the pen of Doctor Martial.

    • français

      Le recensement de 1936 confirme l'importance d'une population métisse qui, en Indochine, est alors en passe de devenir majoritaire au sein du corps électoral de la colonie. Les statistiques des mariages montrent, au cours des années 30, la multiplication des unions légales entre Français et Indochinoises ou, plus rarement, entre Indochinois et Françaises, sans parler du concubinage. La présence des métis est ancienne puisque dès 1860 des institutions, d'abord religieuses, se sont préoccupées de leur sort. Ultérieurement, des associations caritatives diverses sont intervenues avant que le gouvernement général ne finisse par s'en préoccuper. Les unions, légitimes ou non, avec des indigènes ont suscité les jugements les plus divers. Bien des témoins disent les charmes des Indochinoises, mais d'autres les présentent comme de redoutables maîtresses-femmes. Quant aux enfants nés de ces unions, ils sont aussi bien vus comme de vivantes et heureuses synthèses des deux races que comme des marginaux qui en combinent tous les vices. Ils ont peine à s'intégrer dans les sociétés tant européenne qu'annamite, alors même qu'ils sont enfants légitimes ou reconnus, et on court le risque de les voir s'affirmer comme des ennemis de la France alors que, bien traités, ils pourraient être des intermédiaires précieux. Au nom de la pureté de la race, le régime de Vichy, notamment par la plume du docteur Martial, condamne sévèrement le métissage.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno