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Famille et population en Chine du XVIe au XVIIIe siècle à la lumière d'un ouvrage récent de Liu Ts'ui-Jung

  • Autores: Michel Cartier
  • Localización: Annales de démographie historique, ISSN 0066-2062, Nº 1, 1995 (Ejemplar dedicado a: Les réseaux de parenté), págs. 149-159
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Taking as its starting point the huge sample of 260.000 people born in China between the 13th and the 19th century used by Liu Ts'ui-Jung in her récent study on Lineage population, our study aims at assessing the premodern demographic evolution of China. Inasmuch the method of family reconstruction actually limited the scope of the her book, Liu Ts'ui-Jung was not able to go beyond the description of a specific demographic regime defined by three elements : 1) universal marriage ; 2) a moderate level of masculine fertility ; and 3) a life expectation at 15 comprised between 30 and 40. Thèse conditions would not allow the constitution of many extended households, whereas the annual rate of growth would be somewhere around 1 %, a situation having little in common with the présent day "population explosion". Using data included in the book, but not considered for the démonstration, we have been able to establish a dramatical deterioration of the mortality pattern from the middle of the 18th century onwards. Accordingly, the proportion of widows increases whereas fertility declines. These new findings shed a new light on the history of the Chinese population which would be characterized with a long period of growth followed by a crisis generated by a surge of the mortality rate.

    • français

      Prenant comme point de départ l'échantillon de 260 000 Chinois nés entre le Xlle et le XIXe siècle utilisé par Liu Ts'ui-Jung dans son ouvrage en deux volumes consacré à la population clanique, cette étude vise à faire le point sur l'évolution démographique de la Chine pré-moderne. Dans la mesure où l'échantillon avait été exploité selon la méthode classique de "reconstitution des familles", le travail, pourtant remarquable, de l'historienne taïwanaise ne visait qu'à une description d'un régime démographique spécifique caractérisé par : 1) le mariage universel ; 2) un niveau modéré de fécondité masculine ; et 3) par une espérance de vie à 15 ans variant entre 30 et 40 ans. Son auteur notait l'existence de conditions peu favorables à la création de familles étendues mais évitait de se prononcer trop clairement au sujet de la croissance, tout en précisant que la progression devait se situer aux alentours de 1 % par an, excluant la possibilité d'une " explosion démographique". L'utilisation de données publiées dans l'ouvrage, mais non exploitées, met en évidence une forte remontée de la mortalité à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, induisant une nette augmentation du veuvage et une baisse de la fécondité. Ces éléments jettent une lumière nouvelle sur l'évolution démographique de la Chine, dans laquelle on identifierait la succession d'une phase de "croissance soutenue" puis d'une "crise" liée d'abord à la remontée de la mortalité et non, comme le veulent certains auteurs, à une baisse de la fécondité.


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