I consider, in this paper, the enigma of Lacan's aphorism "There is no metalanguage" analyzed by M. Arrivé in Linguistics and Psychoanalysis. First I develop the idea that language and metalanguage are so closely intricated that one can deny the autonomous existence of a metalanguage. Then I come to a second interpretation : supporting the possibility of a metalanguage can be equated to supporting the existence behind language of a primary reality that language would translate and that metalanguage would have in charge to reveal. But this idea is questionable.
Dans cet article, je reprends l'énigme de l'aphorisme de Lacan "II n'y a pas de métalangage" qu'examine Arrivé dans Linguistique et Psychanalyse. Dans un premier temps, je développe l'idée que le langage et le métalangage sont si étroitement imbriqués que l'on peut nier l'existence autonome d'un métalangage. J'envisage ensuite une deuxième piste : soutenir l'idée d'un métalangage peut revenir à soutenir l'existence derrière le langage d'une réalité première que celui-ci traduirait et que le métalangage serait chargé de mettre à jour. Or c'est une idée contestable.
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