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Un pagus à Sallèles d'Aude ? Essai sur les pagi de Narbonnaise

  • Autores: Fanette Laubenheimer, Michel Tarpin
  • Localización: Revue archéologique de Narbonnaise, ISSN 0557-7705, Nº. 26, 1993, págs. 259-276
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      An inscription recently discovered at Sallèles d'Aude shows us a new pagus of the Narbonnaise ; it is probably linked with a major archeological site, particularly famous for its big amphorae workshop. The rather considerable number of pagi traces in this province allows — better than anywhere else in Gaul — to find out the link between on the one hand those pagi and on the other hand the colonies i.e the oppida Latina. Therefore, we notice that pagi usually border town territories and that they probably represent the land fossilisation of a former difference between the status of the colons i.e the new latins and those of the natives who were completely peregrine. Then the lack of pagi around Nîmes can probably be explained by a status equality within the town of Volques Arécomiques. Moreover thanks to the texts concerning the gromatics, pagi can be described as real bordered territories which are part of the larger towns ; this leads to wonder about the hierarchical link between town and pagus. Regarding this, it appears that the two large towns of Voconces and Allobroges — inhabited by natives — have pagi prefects instead of usual magistri, acknowledged in colonies with deductio as Narbonne.

    • français

      Une inscription récemment découverte sur la commune de Sallèles d'Aude nous fait connaître un nouveau pagus de Narbonnaise, sans doute lié à un site archéologique fort important, connu en particulier par un grand atelier de production d'amphores. Le nombre relativement important d'attestations de pagi dans cette province permet, mieux qu'ailleurs en Gaule, de cerner la relation entre ces pagi d'une part et les colonies ou oppida Latina d'autre part. On remarque ainsi que les pagi se trouvent d'ordinaire en limite des territoires de cités et qu'ils représentent sans doute la fossilisation territoriale d'une ancienne différence de statut entre les colons ou nouveaux Latins et ceux des indigènes restés complètement peregrins. L'absence de pagi autour de Nimes s'explique alors probablement par une égalité de statut au sein de la cité des Volques Arécomiques. Les textes des gromatiques permettent en outre de définir les pagi comme de véritables territoires limités, inclus dans les territoires plus vastes des cités, ce qui pose la question de la relation hiérarchique entre cité et pagus. A ce propos, on constate que les deux grandes cités indigènes des Voconces et des Allobroges sont dotées de préfets de pagi au lieu des habituels magistri, attestés dans les colonies avec déduction comme Narbonne.


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